Chantal RODIER - Artiste

ARTISTE PEINTRE -POÉTESSE- Marsac en Livradois

Reveillons Mai soixante huit !

Un brin d’amour dans ce monde sans pitié

Une lueur d’espoir s’offre devant l’amitié

 

Sortons, hurlons c’est la révolution

Une marche en pleine évolution

RMI, ARE, ASSEDIC, chômage

Allons ensemble au Mont St Michel

Ou l’or chute du haut de l’échelle

Réveillons Mai soixante huit

Réveillons Gavroche et Causette

Rage est le nom de notre colère

Dans cet océan la discorde nage

Voulant rattraper cette galère

Nous assommant de la disette

Galériens et esclaves en éveil

Bâtons armés de ton réveil



Aux armes…. Aux armes….

 

Un brin d’amour dans ce monde sans pitié

Une lueur d’espoir s’offre devant l’amitié

Réclamons à la société notre fric

Brandissons la torche devant les flics

Travailler, travailler sans cesse

Jusqu’à ce que la mort se dresse



Aux armes…. Aux armes….


Aurore


 

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P
<br /> Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, ParisLe casque des pavés ne bouge plus d'un cilLa Seine de nouveau ruisselle d'eau béniteLe vent a dispersé les cendres de BenditEt chacun est rentré chez son automobileJ'ai retrouvé mon pas sur le glabre bitumeMon pas d'oiseau forçat enchaîné à sa plumeEt piochant l'évasion d'un rossignol titanCapable d'assurer le sacre du printempsMai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, ParisCes temps-ci je l'avoue j'ai la gorge un peu acreLe sacre du printemps sonne comme un massacreMais chaque jour qui vient embellira mon criIl se peut que je couve un Igor StravinskiMai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, ParisMai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, ParisEt je te prends Paris dans mes bras pleins de zèleSur ma poitrine je presse tes pierreriesJe dépose l'aurore sur tes tuileriesComme roses sur le lit d'une demoiselleJe survole à midi tes six millions de typesTa vie à ras-le-bol me file au ras des tripesJ'avale tes quartiers aux couleurs de pigeonIntelligence blanche et grise religionMai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, ParisJe repère en passant Hugo dans la SorbonneEt l'odeur d'eau-de-vie de la vieille bonbonneAux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiantJe plonge vers un pont où penche un étudiantMai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, ParisMai, ParisLe jeune homme harassé déchirait ses cheveuxLe jeune homme hérissé arrachait sa chemiseCamarade ma peau est-elle encore de miseEt dedans, mon coeur seul, ne fait-il pas vieux jeuAvec ma belle amie quand nous dansons ensembleEst-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble?Je ne veux plus cracher dans la gueule à papaJe voudrais savoir si l'homme a raison ou pasSi je dois endosser cette guérite étroiteAvec sa manche gauche, avec sa manche droiteSes pâles oraisons, ses hymnes cramoisisLa passion du futur, sa chronique amnésieMai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, ParisMai, ParisC'est ainsi que parlait sans un mot ce jeune hommeEntre le fleuve ancien et le fleuve nouveauOù les hommes noyés nagent dans leurs autosC'est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune hommeEt moi l'oiseau forçat casseur d'amère croûteVers mon ciel du dedans j'ai replongé ma routeLe long tunnel grondant sur le dos de ses mursAspiré tout au bout par un goulot d'azurLà-bas brillent la paix, la rencontre des pôlesEt l'épée du printemps qui sacre notre épauleGazouillez les pinsons à soulever le jourEt nous autres grinçons, pont-levis de l'amourMai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris !!!Nougaro<br />
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A
<br /> <br /> Parfois, il est vrai l'on désire faire sa révolution, crier au monde l'éveil d'un lendemain pour des jours meilleurs, mais c'est un réelle utopie n'est ce pas?<br /> <br /> <br /> <br />