Oh toi ma vie quelcourant t’emporte ? Toi mon cœur , qu’elle est ta porte ? Toi ma pensée vive qui se consume Dans le jour gris d’une brume. Que crains tu qu’il advienne Si la bise est encore tienne ? Que les fleurs colorées sans odeurs Parsèment les chemins de la peur ? Quel est donc ce noir dessein Suspendu à mon destin ? Qui me piétine chaque matin Trébuchant au bord d’un ravin. Oh puissance éternelle du temps J’incline devant toi mes résistances Offrande de toute ma persistance Que surgisse, à nouveau Dans ma cour, le printemps S’abreuvant de tes eaux N’est-il d’autres épines, d’autres dards Pour briser le peu de forces restantes Seul fil d’argent qui me hante N’aurais-je pas assez souffert Depuis mon jeune âge de la guerre Du froid, de la faim, des départs Pour que ta froideur me scrute encor ?
Oh grandeur majestueuse des ténèbres Sombre de mes puérils éphémères Accrochés à la sève de mon arbre Lame fine d’entre tous les sabres Abandonne le son de tes cors Douleur écarlate d’un espoir Sans lendemain à croire AURORE - 2008 Ajoutez ce site à vos favoris Tu souhaites me suivre ! Inscris toi dans mes NEWS Merci ! |