ARTISTE PEINTRE -POÉTESSE- Marsac en Livradois
27 Février 2013
EPILOGUE 2
Tout au long de ces années j'ai gardé son courrier que je n'ai jamais donné au SRPJ d' Evry, oublié dans un livre de Boris Vian, retrouvé il y a peu de temps.
J'ai lutté contre cette terrible histoire, lutté contre cette injustice.
Tous ceux et celles qui n'ont rien demandé et qui au hasard de leur vie subisse un dommage, dites vous bien à quel point je comprends votre douleur.
Sachez que le temps est long pour réparer, seul votre force à vaincre les méandres de l'ombre obscur dans lequel nous glissons permet de continuer d’espérer
Bien souvent je me suis dis qu'un jour quelqu'un lira ces quelques pages et que la justice rétablira la Vérité.
Parfois malgré soi et surtout comme des événements que nous venons de passer, à Paris, ici en France et dans le monde, dus au terrorisme, à la haine, à la jalousie, me replonge dans des images que moi j'aurai bien voulu oublier.
Alors je m'accroche et je continue de sourire car tout près de moi je sais que je suis aimée et c'est cela qui me donne la puissance dans mes écrits et dans ma peinture.
Mais tout mon être restera à jamais blessé.
" Lui ARTHUR avait bénéficié d'un non-lieu au procès du tribunal correctionnel d'EVRY. Je n'étais pas présente ce jour là car je n'en avais pas eu le communiqué et que de toute façon je n'étais pas encore prête pour revivre cette histoire.l'instigateur Zanibé Mohamed, il ne fut jamais retrouvé.Seule moi savais.
ARTHUR vivra toutes sa vie avec ce qu'il a fait : cogner, battre, piquer et braquer d' un coup de revolver de sang froid et tirer sur un humain qui d'autant plus n'est qu'une femme! Quoi de plus lâche. Il vit tranquillement maintenant avec sa famille dans sa boutique d'Etampes, sans jamais avoir été ennuyé.
Au fond de lui, il doit bien sourire de tout cela, car lui savait que l'histoire de Flore était vraie ! Pour lui? une tentative d'homicide volontaire lui a valu que quelques semaines de prison à Fleury Mérogis.
Juste à redire ces mots : " Tu vois, je sais bien tirer...tu n'es pas morte..."